Levons les idées reçues sur l’upcycling !


Si beaucoup, lorsqu’on leur parle d’upcycling ou d’objets fabriqués à partir de déchets, pensent palettes en bois et artisanat, cette réponse n’est pas forcément fausse mais concerne désormais un pan de plus en plus minoritaire de ce que compose la filière upcycling.
Upcycler ce n’est pas juste faire du neuf avec du vieux : c’est donner une nouvelle vie « haut de gamme » à un déchet.

Prenons en exemple le travail de William Amor avec ses Créations Messagères qui subliment les déchets plastiques en œuvres florales poétiques. Cet artiste plasticien réussit à interpeller le public tout en amenant de la beauté, il porte un engagement fort dans la production de ses créations tout en transmettant de l’émotion et un message.
Si le domaine artistique et artisanal s’inspire et utilise le déchet comme matière première, désormais nous avons également une filière industrielle qui développe de plus en plus de procédés permettant de mettre en valeur et d’utiliser à grande échelle ces déchets.

Au sein de la filière upcycling bois, si la palette est aujourd’hui encore très présente et produit de belles créations, les innovations se portent surtout sur les nouveaux processus de création imaginés pour optimiser l’usage de la matière. Cela permet ainsi de standardiser et d’exploiter au maximum de nouvelles ressources bois comme les chutes industrielles de bois brut ou mélaminé, les encadrements de fenêtres, un ancien parquet ou encore les plateaux de tables et bureaux.

La filière bois conserve une part importante de l’écosystème upcycling, mais les autres rebuts ne sont pas en reste !
Sur la partie textile, nous pourrions citer PierrePlume qui transforme la fibre textile en un matériau acoustique, ou Up Up Up Studio qui exploite les chutes de tissus pour créer des décors textiles ou encore Tizu qui donne une nouvelle jeunesse à des tissus en les transformant en revêtement de plateaux pour des tables par exemple. Il n’est pas possible de citer toutes les démarches, mais ce qui est sûr c’est que selon l’état de la matière, une solution est disponible pour lui redonner vie !

La filière plastique(s) – elle – est en plein essor, l’enjeu majeur est de réussir à faire un produit recyclé et recyclable pour que sa matière puisse être réutilisable à l’infini. Les entreprises du secteur réussissent à produire plusieurs typologies de résines adaptées à différents usages et en fonction de chaque plastique ; car oui la difficulté est bien dans la diversité des plastiques ! Le PET (issu notamment des bouteilles en plastique) peut par exemple se transformer en tissu de moquette puis devenir un fabuleux matériau acoustique.
Prenons en exemple SAS Minimum qui a conçu l’éco-matériau le Pavé aussi facile d’usinage que du bois, ou encore l’atelier Rehab qui conçoit divers produits en plastiques recyclés et qui a imaginé une crédence marbrée d’un design assez bluffant. N’oublions pas également Maximum qui concentre ses efforts sur les déchets industriels et a réussi le pari d’exploiter les chutes de production de poudre de polyéthylène.

Et puis on peut également citer d’autres déchets qui sont des matières d’avenir ! Saviez-vous que l’on pouvait concevoir des matériaux à base de volants de badminton recyclés, de coquilles de moules ou même d’écailles de poisson ?
Que diriez-vous de rêver au monde de demain sur du polystyrène recouvert de toiles de montgolfières ? Ou d’échanger autour d’une table faite de verre trempé et de pièces d’échafaudages ?
Alors, convaincu(es) que l’upcycling c’est la production de mobilier de demain et que l’on peut s’y mettre dès aujourd’hui ? Chez Fairspace nous en sommes certain depuis le début, c’est pourquoi nous proposons des aménagements avec de produits upcyclés qui correspondent aux besoins de chacun de nos clients.

Marion
Co-fondatrice de Fairspace. Passionnée par l'économie circulaire et convaincue que l'on peut tous agir à son échelle.